Ambiance tendue, mails secs, réunions pesantes…
Et si la principale cause de la démotivation n’était ni le salaire, ni la charge de travail, mais la qualité des relations humaines ?
Aujourd’hui, les études le confirment :
le climat relationnel est un facteur clé de bien-être, de productivité… et de fidélisation.
Mais pourquoi accorde-t-on encore si peu de place à ce levier pourtant accessible, humain, et rentable ?
1. La relation de travail : premier moteur de l’engagement
On ne reste pas dans une entreprise pour un babyfoot (surtout quand il manque une balle).
On reste pour une équipe où l’on se sent entendu, soutenu, respecté.
La relation avec le manager, les collègues façonne :
- La motivation au quotidien,
- Le sentiment d’appartenance,
- La capacité à coopérer efficacement.
70 % du niveau d’engagement d’un salarié dépend de son manager direct.
Gallup (2023)
Et devine quoi ? L’écoute et la qualité de la relation sont les deux premières variables.
2. Des relations tendues… un coût invisible mais bien réel
Mauvaise communication, conflits larvés, non-dits, passifs émotionnels…
Ce cocktail est plus explosif qu’un tableur Excel à trois onglets mal nommés en plein comité de direction.
Les tensions relationnelles génèrent :
- Du temps perdu,
- Des retards évitables,
- Du désengagement rampant,
- Et souvent… un turnover qu’on aurait pu éviter avec un simple “tu veux en parler ?”
📊 D’après l’ANACT, un climat relationnel dégradé est un facteur aggravant de désengagement, de désorganisation… et de désastre humain.
3. Améliorer ses relations : une compétence, pas un don
Bonne nouvelle : la qualité des relations, ça s’apprend.
Et non, ce n’est pas réservé aux gens “naturellement sympas”
Travailler sur :
- L’écoute active,
- L’assertivité,
- La régulation émotionnelle,
- La posture relationnelle…
… permet non seulement de fluidifier la communication, mais aussi de gagner en confort, en efficacité, et au plaisir de travailler ensemble.
4. Le manager : catalyseur (ou saboteur) du climat relationnel
Un manager qui développe ses compétences relationnelles devient un facilitateur, un régulateur, parfois même un révélateur de talents.
Un manager qui n’écoute pas ? Il devient un multiplicateur de frustrations silencieuses (et surtout un générateur de risque psychosociaux sur patte).
Le climat relationnel dans une équipe dépend surtout de ceux qui prennent le temps de construire la relation.
📊 L’Observatoire du Stress au Travail (Université de Lausanne, 2022) a montré que les conflits relationnels sont l’un des premiers prédicteurs d’absentéisme et de démobilisation.
Conclusion
La qualité des relations au travail n’est ni un bonus, ni un “truc de RH sympas”.
C’est la base d’une performance saine, durable… et profondément humaine.
Former ses équipes, former ses managers, c’est faire le choix :
- De l’efficacité collective,
- D’un climat social apaisé,
- Et d’une réelle culture de coopération.
Les relations au travail, c’est l’affaire de tous.
Ce n’est pas qu’une histoire de managers, de RH ou de dirigeants.
C’est l’affaire de chaque collaborateur, à tous les niveaux.
Comme toute démarche d’amélioration continue (QVCT, prévention…),
👉 la qualité relationnelle se cultive ensemble.
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🔍 Sources
- Gallup – State of the Global Workplace Report (2023)
- ANACT – Qualité de vie et des conditions de travail – Dossier QVCT (2023)
- Université de Lausanne – Observatoire du Stress au Travail (2022)